Créer un jardin bio

Jardiner bio n’est pas plus compliqué qu’une autre culture ! Il suffit de ne plus utiliser engrais et pesticides chimiques qui nuisent à la qualité de l’environnement, à votre santé. De plus il détériore l’éco-système qui peut etre favorable à l’épanouissement de votre jardin. Votre éco-système est composé d’insectes qui ne sont pas tous nuisibles !

Mais au contraire protégez vos cultures de certains parasites. Il existe des insecticides bio qui justement ne détruisent pas ces insectes. Il existe toujours une alternative aux produits chimiques.

Pour commencer, avant toutes culture, vous pouvez enrichir la terre avec du fumier. Puis continuez la fertilisation avec des engrais bio tel que les purins et autres décoctions. Pareil pour les désherbants, la main de l’homme est encore le plus sain des désherbant ou utiliser de l’eau bouillante, profitez pour recycler l’eau de vos pates ! Un geste qui vous fera faire des économies et un geste écologique.

Comme vous pouvez le voir jardiner bio à de nombreux avantages sur l’environnement, mais aussi votre santé.

Quant à votre récolte peut-être sera-t-elle moins prolifique qu’une culture intensive à base de produits chimiques ! Mais qu’est-ce qui est plus important votre santé et un environnement sain, ou la quantité de tomates produites ?

Traitement préventif

Il est toujours bon de faire un traitement préventif face aux maladies que peuvent attraper vos plants, comme le vaccin chez nous. Les tomates peuvent être traitées régulièrement contre le mildiou par exemple.

Favorisez les insectes contre les parasites

Pas mal d’insectes vous seront d’une grande aide pour cultiver des fruits sains en abondance, des fleurs sans pucerons mais aussi un potager où limaces et ravageurs ne seront pas présents. Aménagez votre jardin  pour accueillir et préserver ces précieux auxiliaires!

La coccinelle est  l’auxiliaire le plus connu des jardiniers. Une larve de coccinelle peut se délecter de 50 à 150 pucerons par jour selon les espèces.

Les chrysopes, moins célèbres sont tout aussi voraces : ils peuvent dévorer près de 10 000 acariens ou 500 pucerons au cours de leur vie larvaire. Ces ‘demoiselles aux yeux d’or’ ont des ailes vertes et transparentes.

Les carabes sont majoritairement carnassiers. Ils se nourrissent de larves, chenilles, vers, limaces et escargots. Certains s’attaquent aux doryphores.

De nombreux autres auxiliaires viennent en aide les jardiniers : syrphes, punaises, perce-oreilles (forficules), abeilles et bourdons, ces derniers favorisant la pollinisation et les récoltes.

Pour les aider, il est impératif de laisser quelques zones à l’état sauvage (il faudra éviter la tondeuse dans cette zone). En hiver, coccinelles et chrysopes hibernent dans les maisons, les bâtiments inoccupés, des vieilles pierres, des tas de feuilles mortes et les plantes à feuilles persistantes comme le lierre. Les carabes seront favorisés par une haie variée, une bordure enherbée, un tas de bois, des vieilles souches et une terre meuble et non retournée.

Vous pouvez fabriquer des abris à insectes avec des fagots de branches et de tiges creuses (paille bambous). Remplissez un pot de paille, de papier ou de feuilles, et maintenez le tout par un filet. Retournez le pot et suspendez-le dans un arbre. Coccinelles, syrphes, chrysopes, punaises ne manqueront pas de s’y réfugier. Les abeilles apprécieront les bordures fleuries, les arbres creux ou les pots enterrés à l’envers, l’orifice affleurant juste au sol. Des abris à chrysopes, à coccinelles, à abeilles sont également disponibles dans le commerce.