Un lampadaire tout en métal fait maison

Fabriqué à partir d’ustensiles de cuisine et d’un manche métallique, ce lampadaire est l’occasion de vous exercer au travail du métal et au menus travaux électriques à peu de frais.

L’ensemble est constitué de trois éléments : une casserole, un faitout et le manche télescopique d’un rouleau de peintre. Le montage ne présente pas de difficulté : le manche de la casserole est bloqué dans le porte-outil (en remplacement du rouleau qui s’y trouve habituellement).

La liaison entre le faitout qui sert de socle et la perche est assurée par quatre équerres en L, maintenues par des rivets aveugles. Il suffit de placer le rivet dans le trou préalablement percé (tige vers le haut), d’enfiler la pince à riveter munie de la douille, puis de « pomper ». Après deux ou trois pressions, la tige casse et le rivet reste bloqué.

Mise à la terre

En l’état, ce lampadaire présente un risque d’électrisation car il ne dispose pas d’une mise à la terre de sa carcasse métallique. La solution : utiliser un câble à trois conducteurs (phase, neutre, terre), une prise 2P+ T et concevoir une mise à la terre qui consiste à souder un fil de terre à l’intérieur de la casserole et sur le porte-outil. Ensuite, le fil de
mise à la terre du câble à trois conducteurs doit être soudé à l’intérieur du faitout.

Une grande capacité de coupe caractérisent ces rabots. Avec leurs couteaux réversibles faciles à changer et leur système de récupération des copeaux, raboter devient un plaisir. Objectif : rectifier une porte, creuser une feuillure, ajuster la section d’une pièce.

Beaucoup plus rapide et tout aussi précis qu’un modèle manuel, le rabot électrique comporte un « porte-fers » (porte-lame) cylindrique. Entraîné à grande vitesse par son moteur, ce cylindre équipé de ses fers assure une grande finesse de coupe. La semelle est en deux parties : la semelle « avant » (élément mobile) repose sur la surface non rabotée. Le réglage de sa hauteur détermine la profondeur de coupe. La semelle « arrière» (élément fixe) glisse sur
la surface déjà rabotée, assurant ainsi la stabilité de l’outil.

De bonnes semelles

Les deux semelles d’un rabot doivent être parfaitement planes et bien alignées. Les six modèles de notre sélection disposent d’une semelle moulée à l’avant, gage de précision. Quatre d’entre eux sont également équipés d’une semelle moulée à l’arrière (Bosch, Makita, Métabo et Mac Allister) ; les deux autres rabots du test se contentent d’une semelle en t61e (Black & Decker et Ryobi).

Une semelle moulée est censée offrir une surface parfaitement plane, encore plus précise qu’une semelle en t6le. Mais en passant un réglet sur la surface à contre-jour, on s’aperçoit qu’il subsiste un léger creux au centre de la semelle ; constat qui s’applique à la plupart des modèles, à l’exception de deux rabots qui présentent une planéité presque sans défaut (Métabo et Bosch).

Indispensables à la précision du rabotage, les semelles doivent être traitées avec précaution par l’utilisateur. Pour les protéger, certains fabricants intègrent un ergot escamotable qui permet de soulever l’arrière de la machine en fin de passe car l’arrêt du cylindre porte-fers n’est pas immédiat.

Monté sur ressort, il diminue le risque, tant pour le matériel que pour l’utilisateur. Le système n’est présent que sur trois modèles (Bosch, Métabo et Ryobi). Pour les autres, il faut attendre l’arrêt complet de la machine ou poser le rabot sur le flanc.

Des passes sur mesure

La profondeur de matière enlevée à chaque passage se règle au moyen d’une grosse molette qui sert aussi de poignée
avant. Lopération s’effedue par rotation de la molette, cran par cran sur les Bosch, Black & Decker, Mac Allister, Métabo et Ryobi.

Pour le Makita, le réglage est continu. En position zéro, les deux semelles doivent être au même niveau et l’action des
fers nulle. A l’essai, le Black & Decker, le Métabo et le Ryobi ne prennent aucune matière lorsque la position est sur zéro. Sur le Mac Allister, aucune matière si vous placez la molette sur « P », mais une légère éjection de copeaux si l’on se met sur zéro.

Le Bosch entame le bois quoi qu’il arrive, même à zéro. Quant au Makita, le réglage en continu ne permet pas de trouver la position du zéro en se contentant de regarder la molette. Il faut contrôler l’alignement des semelles puis faire des tests pour trouver le « bon » zéro (aucune prise de matière).

Raboter sans tousser

Contrairement aux rabots à main qui produisent de longs copeaux, les modèles électriques génèrent des copeaux minces et assez volatiles. Projetés par le système d’évacuation, ils ont vite fait d’envahir la pièce. D’où l’intérêt de raccorder le rabot à un aspirateur d’atelier (possible sur tous les modèles) ou au moins de placer un sac à poussières (fourni avec les modèles Mac Allister et le Ryobi).

Pour un droitier, l’évacuation des copeaux par la droite évite de se cogner contre le sac ou le tuyau de raccordement
à l’aspirateur. En revanche, la présence d’une évacuation par la gauche facilite grandement le travail d’un gaucher. A l’exception du Black & Decker et du Makita (éjection à droite uniquement), tous les modèles testés permettent de basculer l’éjection d’un côté ou de l’autre.

Suivez le guide

Quasi indispensable, le guide parallèle est en général livré avec l’outil. Seul Black & Decker fait l’impasse sur cet accessoire. Dans ce cas, il vaut mieux se l’offrir en complément, dès l’achat. A l’inverse, Ryobi livre deux guides, ce qui fait le bonheur des débutants souhaitant raboter un bas de porte sans risquer d’usiner de biais. En revanche, aucune machine n’est livrée avec un guide inclinable.

Pour chanfreiner, il faut alors utiliser la ou les rainures de la semelle avant et maintenir avec constance le geste d’inclinaison.

Les lames

Si le principe des deux lames est souvent retenu, deux rabots font exception : un seul fer pour le Bosch, et trois pour le Mac Allister. En cas de remplacement, l’accès est assez facile et la clé de service est fournie : clé à douille solide pour Makita, clé Allen pour Métabo et Bosch, clés plates pour Black & Decker, Mac Allister et Ryobi … Aucune difficulté rencontrée, mis à part la clé plate trop ouverte du Mac Allister : elle risque de mâter les écrous à force d’utilisation.